Septembre 2024 : la revue de presse de l’immobilier, du tourisme et de l’hôtellerie

Dernière mise à jour : 30 septembre 2024

C’est l’heure de notre revue de presse du mois de septembre 2024. Nous avons sélectionné les actualités, les tendances et les débats qui ont marqué les secteurs de l’immobilier et du tourisme au cours des dernières semaines. Nous évoquons notamment les turbulences sur le marché des SCPI, l’émergence du coliving touristique et l’intérêt croissant des investisseurs pour l’hôtellerie nordique. Cette revue de presse de rentrée est également l’occasion de dresser un premier bilan de la saison estivale en France et en Europe.

Tourisme : le coliving, une tendance en plein essor
Le coliving touristique, déjà en croissance depuis la Coupe du Monde de Rugby, a pris un nouvel élan après les Jeux Olympiques de Paris. Cette formule, qui combine espaces communs et privatifs, séduit les visiteurs, qu’ils soient touristes ou professionnels. « Initialement, les consommateurs se tournaient vers les hôtels ou les Airbnb, mais face à un manque de disponibilité, ils ont découvert les avantages du coliving », explique Thomas Schmider de Colodge. Cette tendance pourrait bien transformer durablement les habitudes de consommation dans le secteur de l’hébergement touristique. (MySweetImmo)
Immobilier : le financement participatif se développe
Le nouveau projet immobilier de David Douillet a battu des records. En seulement trente secondes, plus de mille investisseurs ont permis de lever 550K€. Comment ? Grâce à Bricks.co, une plateforme de financement participatif qui démocratise l’accès à des projets d’envergure. Il est fort probable que cette approche se développe au cours des années à venir, notamment dans le secteur touristique. L’année dernière, sur la même plateforme, Tony Parker avait ouvert ses portes aux investisseurs pour le financement de son château et domaine viticole à Avignon. (MySweetImmo)
Tourisme : un été 2024 contrasté en France
La saison estivale en France a été contrastée. La météo capricieuse, la dissolution de l’Assemblée nationale et les inquiétudes liées au pouvoir d’achat ont freiné les départs en vacances. Cependant, les Jeux Olympiques de Paris ont apporté une bouffée d’air. Ils ont incité les Français à voyager et attiré de nombreux touristes étrangers. Cette dynamique pourrait se prolonger dans les années à venir. Autre constat : la génération Z a privilégié le slow tourisme en milieu rural, tandis que les seniors préfèrent partir en septembre. (RCF)
Hôtellerie : les pays nordiques séduisent les investisseurs
Le secteur hôtelier nordique connaît une nouvelle vague d’investissements, avec une hausse de 14% des transactions au premier trimestre 2024. Ce marché, autrefois dominé par des capitaux locaux, attire désormais les investisseurs internationaux, séduits par la stabilité politique et économique de la région. Autre explication : « les monnaies locales, comme la couronne suédoise, se sont affaiblies par rapport à la livre sterling et à l’euro », observe Stefan Giesemann. À l’instar de Numa Group, de nombreux capitaux s’intéressent en priorité aux villes de Copenhague et Stockholm. (Hospitality Investor)
Investissement : l’immobilier titrisé suisse toujours attractif
En Suisse, l’immobilier titrisé réaffirme son attractivité en 2024, soutenu par la normalisation progressive de la politique monétaire, la stabilité du marché helvétique et les anticipations de baisse des taux directeurs de la Banque nationale suisse. « Les rendements, primes de risques et agios ont poussé les investisseurs à redécouvrir ces placements », précise Alain Freymond. Résultat : au cours des prochains mois, les placements immobiliers titrisés devraient rester sur une tendance haussière dans la région. (Agefi)
Tourisme : le Sud de l’Europe face à la saturation touristique
Les villes du sud de l’Europe, comme Rome, Barcelone et Athènes, expriment leur exaspération face à l’afflux massif de touristes. Après le répit offert par la pandémie, l’overtourisme revient et aggrave des problèmes déjà existants, comme la hausse des prix immobiliers, la gentrification et la pénurie de ressources. Dans des régions en proie à la sécheresse, comme la Sicile, les touristes consomment même plus d’eau que les résidents. Malgré des amendes et des restrictions, les gouvernements peinent à trouver un équilibre, alors que le tourisme demeure crucial pour leur économie. (Politico)
Tourisme : réinventer le modèle face au surtourisme
Le surtourisme est au cœur des débats. Des Canaries à la Colombie, en passant par le Japon, les populations locales expriment leur agacement face à l’afflux massif de visiteurs, la flambée des loyers et la dégradation des paysages. Plusieurs initiatives émergent toutefois pour réguler, sans nuire à l’économie locale : gestion des flux avec l’intelligence artificielle, mise en place de taxes, fermeture temporaire de sites. De nombreuses pistes sont explorées, et des exemples montrent qu’un nouvel équilibre est possible. (Courrier international)
Tourisme : le voyage d’affaires retrouve ses niveaux d’avant-Covid
Après plusieurs années de turbulences liées à la pandémie, le secteur du voyage d’affaires reprend des couleurs. Il retrouve des tendances et dynamiques proches de celles d’avant Covid. Selon une étude dévoilée par American Express Global Business Travel, le marché mondial du voyage d’affaires a rebondi plus rapidement que prévu. La demande de déplacements professionnels est notamment soutenue par l’organisation d’événements internationaux et la croissance des secteurs technologiques. Cependant, de nouveaux critères émergent, comme l’importance accordée à la durabilité. (TourMaG)
Hôtellerie : les hôtels espagnols en lutte contre Booking
En Espagne, Booking a été condamné à une amende historique de 423 millions d’euros pour abus de position dominante. La commission de la concurrence a effectivement sanctionné le géant de la réservation pour avoir imposé des conditions commerciales déloyales aux hôtels locaux et entravé la concurrence. Parmi les pratiques incriminées : l’interdiction faite aux hôtels de proposer des prix inférieurs à ceux affichés sur la plateforme. Les syndicats hôteliers s’organisent pour réclamer des dommages et intérêts. (Equinox)
Hôtellerie : la pépite d’Accor fête ses 50 ans
Ibis, qui fête ses 50 ans, demeure l’un des atouts majeurs du groupe Accor. « La marque représente 45% de nos hôtels et 25% du chiffre d’affaires d’Accor », confie Jean-Jacques Morin, Directeur général adjoint d’Accor. Elle est également la plus rentable du Groupe avec un retour sur investissement compris entre 15 et 20%. La raison : l’enseigne, qui a révolutionné l’hospitalité économique en rendant le voyage accessible à tous, a su se réinventer sans perdre son positionnement. De quoi séduire les investisseurs internationaux, qui voient l’avenir se dessiner à travers la marque. (Le Figaro)
Investissement : pourquoi les nouvelles SCPI performent mieux ?
Les nouvelles SCPI, lancées après 2020, se distinguent par des performances souvent supérieures à la moyenne. Plusieurs facteurs expliquent cet écart : elles disposent de liquidités suffisantes pour investir dans un marché immobilier en baisse, et leur stratégie est plus diversifiée. D’ailleurs, elles privilégient généralement des secteurs comme la santé, les Ehpad, ou l’hôtellerie, qui se montrent particulièrement résilients face à la crise. En revanche, les SCPI historiques, notamment quand elles sont spécialisées dans l’immobilier de bureaux, souffrent de la baisse significative de la demande. (Boursorama)
Date de première publication : 30 septembre 2024