Les vacances sans enfant se démocratisent en France, et de plus en plus d’établissements adoptent cette formule. Si ces offres No Kids ne représentent actuellement que 4% du marché touristique, elles reflètent néanmoins une évolution des attentes des voyageurs, avec des séjours perçus comme une thérapie. Toutefois, cette tendance ne va pas sans controverse. « C’est le signe d’une banalisation de l’intolérance à l’égard des enfants », s’indigne Laurence Rossignol, autrice d’une proposition de loi visant à interdire cette pratique. Pourtant, comme le rappelle Jean-Didier Urbain, cette idée n’est pas nouvelle. « À ses débuts, Le Club Med était réservé aux adultes », souligne l’intéressé. (La Croix)