Les SCPI accentuent leur internationalisation. En 2015, 3,6% des actifs étaient investis hors de France. Aujourd’hui, ce chiffre atteint 45%, avec l’Allemagne comme destination privilégiée. Des pionniers, comme Sofidy et Corum, ont initié cette tendance. « L’Europe est leur terrain de jeu naturel, mais certaines osent franchir les frontières », complète le journaliste Frédéric Tixier. Ces SCPI bénéficient ainsi de fiscalités avantageuses et peuvent diversifier les risques. Toutefois, elles s’exposent aussi à des taux de change variables et à des situations géopolitiques instables. Dans tous les cas, les résultats sont éloquents : les gestionnaires concernés revendiquent des rendements supérieurs à la moyenne. (PierrePapier)